Confidentialité - Respect et bienveillante curiosité - Authenticité - Centrée sur la solution
La confidentialité est la pierre angulaire de la pratique de l’accompagnement thérapeutique. Aucune information qui vous concerne ne peut être partagée avec autrui, sans votre consentement écrit, ou verbal en cas d’urgence.
Les exceptions au secret professionnel où la divulgation est autorisée incluent : les mineurs dont les parents ou tuteurs demandent l’accès à l’information, s’il existe un risque imminent de danger, (suicide, fuite ou fugue), ou une menace envers une personne précise ou un groupe nommé, s’il existe des motifs raisonnables de de supposition d’abus de personne en situation de faiblesse (mineures, en situation de handicap, agées).
Aussitôt que l’intérêt du client le requiert, en tant que thérapeute, un recours à la supervision peut être déclenché, un entretien avec un autre thérapeute, un membre d’un autre ordre professionnel ou une autre personne compétente. A ces occasions, la quantité de renseignements personnels partagés est minimisée et l’identité est maintenue confidentielle, sauf approbation préalable.
“Prendre le risque d’être différent, de montrer ses émotions ou de « parler vrai », c’est entre autres prendre le risque de décevoir l’autre et que l’autre se détourne ; le risque de se faire rejeter, voire honnir, ou même bannir, et se retrouver seul.” F. Dolto
La bienveillance, et sa dimension de « disposition favorable dans les relations de personne à personne » contribue au respect de l’autre, avec ses zones de résistance et de protection, et donc empêche la ‘curiosité’ de se transformer en indiscrétion.
Bienveillance et respect vont canaliser l’excitation et contenir l’anxiété, “réduire les motifs de crainte et les besoins de défense” (1) et permettre de se dévoiler en confiance, exprimer librement ce qu’il éprouve. Car il sait qu’il ne sera pas jugé de découvrir qui il est vraiment, en laissant émerger des ressources enfouies et d’oser relâcher le contrôle. Donc aller vers des relations plus authentiques.
(1) C. Rogers – Le développement de la personne - Ed Dunod – 1968
En présence du client, il est impératif d'être parfaitement en contact avec la complexité des sentiments, des pensées, des attitudes qui sont en train de s’exprimer en lui. Le coach / thérapeute doit discerner quand et comment communiquer ce qu’il éprouve, pour autant que cela puisse être approprié pour le client dans la relation et le travail engagé.
La différence entre la psychiatrie et l'hypnose: “En Psychiatrie, tu sais finalement pourquoi tu vas mal, mais tu ne vas pas mieux, en hypnose, tu ne sais pas pourquoi tu allais mal, mais tu vas mieux et tu ne sais pas comment.” Bertrand Piccard, psychiatre et explorateur Solar impulse
Connaître la cause ou la fonction d’un symptôme pour le résoudre n’est pas nécessaire.
Le changement est inévitable.
Il importe donc d’accepter de « faire quelque chose » et orienter les efforts vers le futur plutôt que le passé, vers le changement ou l’objectif souhaité.
Il semble essentiel dans ce travail d’accompagnement que le thérapeute préfère la posture basse (c’est vous qui savez, je vous accompagne, je ne sais pas…) plutôt que haute (je sais, je suis l’expert...).
Ainsi, accueillir l’autre, son histoire et ses émotions avec bienveillance plutôt que de manière neutre et distanciée. Cela signifie s'intéresser au client, et complètement lui adapter l’accompagnement (sur mesure), en refusant de se focaliser sur la seule problématique et d’utiliser des scripts tout fait.
Il est donc important d’accompagner à élargir la zone de confort, et aussi emmener le client là où certaines peurs le retiennent d’aller, tout en sachant se montrer assez solide si il y a des choses vraiment lourdes à déposer.