Le cerveau est l’organe qui consomme le plus d’énergie.
Nombre de nos comportements et actes sont inconscients. Le cerveau est sujet à toutes les sollicitations provenant de nos sens et émotions.
Pour se préserver de la surcharge ou surchauffe et économiser son énergie, notre cerveau doit faire le tri et catégoriser toutes ces informations (biais cognitifs) et adopter un certain nombre de comportements qui rapidement deviennent des routines, des automatismes (patterns ou flow).
Ces modèles sont en général bons pour nous: imaginez réapprendre la pratique de la lecture, du vélo, de la conduite automobile à chaque nouvel essai. Certains de ces comportements sont aussi parfois malheureusement initiés instinctivement lors d’un événement, semble-t-il banal, mais parfois inconsciemment interprété comme une menace.
Ce dernier type de comportements, probablement utiles lors de leur déclenchement, s'avèrent à la longue obsolètes ou encombrants. Et pourtant, ils sont “plus forts que nous” et nous dépassent lorsqu'ils s’actionnent dans un contexte qui ne le nécessite plus.
Dans le cas de blocages ou comportements encombrants, un travail avec le seul cerveau “conscient”, logique et rationnel est vain ou de très longue haleine.
C’est alors que prennent toute leur utilité, les outils de neurosciences, d’hypnose moderne et conversationnelle, qui ciblent le travail avec cette partie inconsciente de nous.
Alors, pour illustrer à quel point l’inconscient fonctionne différemment du conscient, prenez par exemple le dernier rêve dont vous vous souvenez. Et tentez maintenant rationnellement de l’expliquer ou d’en comprendre la logique.
Les langages et outils de communication de l’inconscient sont les symboles, les métaphores, les sensations ouvrant aux émotions, le tout mêlé à certains souvenirs.
Ne dit-on pas, d’ailleurs, que chaque nouvelle découverte (territoire, formule mathématique, procédé, invention) est précédée d’une représentation très précise de celle-ci dans l’esprit de son inventeur ou explorateur, l’imagination - imagine in action, qui sait, peut être mise en mouvement par l’émotion- ?
Comme le cerveau ne distingue pas la différence entre le réel et l'imagination, ne suffit-il pas de le laisser imaginer l’objectif atteint, afin qu’il se le représente en tant que réalité…
… d'ailleurs, notre réalité n'est-elle pas notre interprétation de la réalité ?